« L’Écosse de Peter May », de P.May et D.Wilson

Le 1er juin sortira, aux Editions du Rouergue, le nouveau roman de Peter May, l’auteur écossais récemment naturalisé français. Le père de la fameuse Trilogie écossaise (« L’Île des chasseurs d’oiseaux » (2009), « L’Homme de Lewis » (2011), « Le Braconnier du lac perdu » (2012), tous aux éditions du Rouergue) plantera une fois de plus son décor dans les Hébrides, l’archipel dans lequel il a vécu plusieurs années, alors qu’il travaillait comme scénariste pour la télévision britannique. Dans « Les Disparus du phare » (Éditions du Rouergue, 2016), il sera question d’amnésie, de mystère, et peut-être d’abeilles… nous y reviendrons en temps voulu sur ce blog !

Pour patienter, je vous propose de (re)découvrir « L’Écosse de Peter May », un magnifique ouvrage dans lequel l’auteur laisse une belle place aux photographies de son ami David Wilson. Landes battues par les vents, côtes déchirées aux eaux turquoises, blackhouses et nuages lourds… les images sont sublimes et l’atmosphère de cette écosse désolée parfaitement rendue.

À travers une poignée de chapitres, Peter May se confie sur son processus de création et son rapport au lieu, et dévoile les bâtiments, les plages, les ports qui ont inspirés ses textes.

« Les nombreux voyages que j’ai faits jusqu’à Uig au long des années sont dorénavant chargés des histoires que j’ai écrites et, en chemin, je peuple chaque halte, chaque vue, des personnages que j’ai créés, comme s’ils avaient réellement existé. » Peter May, « L’Écosse de Peter May », p.202

« L’Écosse de Peter May », photographies de David Wilson, Éd. du Rouergue (2013), 240p., 29€

ISBN : 2812605731

Note globale : 4/5

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